Königstein, le 17 septembre 2013 – Ce lundi 16 septembre, le père carmélite italien Aurelio Gazzera a été menacé d’un revolver puis frappé au visage par des membres de la coalition de rebelles « Séléka ». Le missionnaire a dénoncé ces faits à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse».

Lunedì 16 settembre, il padre carmelitano Aurelio Gazzera è stato minacciato con una pistola poi colpito al viso da membri della coalizione dei ribelli «Séléka». Il missionario ha denunciato questi fatti all’organizzazione internazionale cattolica «L’Aiuto alla Chiesa che soffre»

Œuvrant depuis 20 ans en République centrafricaine, le père carmélite s’était rendu dans un repère desdits rebelles pour y obtenir la libération de prisonniers et pour protester contre les attaques violentes, la torture et les meurtres.  Comme le rapporte Aurelio Gazzera, les rebelles auraient menacé de le tuer dès son arrivée sur place.

Da più di 20 anni in Repubblica Centrafricana, il padre carmelitano si era recato in una base ribelle per ottenere la liberazione di alcuni prigionieri e per protestare contro i violenti attacchi, le torture e i morti. Come riporta Aurelio Gazzera, i ribelli avrebbero minacciato di ucciderlo una volta giunto sul posto.

« Lorsque je leur ai expliqué les raisons pour lesquelles j’étais venu, le commandant m’a répondu qu’ils sont des soldats et qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Au même moment, un autre chef est entré dans la pièce et a hurlé qu’il allait me tuer. Il a poursuivi en criant que je n’avais pas le droit de venir et d’intervenir en faveur des prisonniers.  Il m’a menacé d’un pistolet et m’a giflé », confie le missionnaire.

«Quando ho spiegato loro le ragioni per cui ero arrivato, il comandante mi ha risposto che sono soldati e che possono fare quello che vogliono. Allo stesso tempo, un altro capo è entrato nel rifugio e ha urlato che mi avrebbe ucciso. Ha continuato gridando che non avevo diritto di arrivare e di intercedere per il rilascio dei prigionieri. Mi ha minacciato con una pistola e mi ha schiaffeggiato» racconta il missionario.

Même si la coalition « Séléka » a été officiellement dissoute vendredi dernier (13 septembre) par le président Michel Djotodia propulsé au pouvoir par un putsch en mars dernier, quelque 25 000 rebelles de la Séléka se trouvent encore dans le pays. « Combien de temps cet enfer va-t-il encore durer ? Il n’existe aucune mesure concrète susceptible d’amener les rebelles à déposer leurs armes », explique le missionnaire.  Il y a seulement quelques jours, des combats acharnés avaient repris dans le nord du pays. Au cours des mois précédents, les églises, les institutions ecclésiastiques, les prêtres et les religieuses ont été les cibles d’attaques répétées.

Anche se il gruppo «Séléka» è stato ufficialmente sciolto venerdì scorso (13 settembre) dal presidente Michel Djotodia portato al potere da un colpo di stato a marzo, circa 25mila ribelli del Séléka si trovano ancora nel paese. «Per quanto tempo durerà ancora? Non esiste alcuna misura concreta per portare i ribelli a deporre le armi» spiega il missionario. Appena qualche giorno fa, i combattimenti hanno ripreso nel nord del paese. Nel corso dei mesi precedenti, le chiese, le istituzioni ecclesiastiche, i preti e i religiosi sono stati soggetti a ripetuti attacchi.