Aidons les garçons “de la rue” à Bangui en République Centrafricaine et restaurons la forêt.
Aiutiamo i ragazzi di strada a Bangui nella Repubblica Centrafricana e ripristiniamo la foresta.
Les garçons de la rue. Je les rencontre chaque jour pendant mes fréquents séjours à Bangui. (Le dernier du 10-24 Juin et le prochaine le 25 Août – 3 Septembre 2006). “J’ai faim” c’est leur bonjour. “Je n’ai pas de chaussures” et ils me montrent leurs pieds nus. Leurs vêtements sont déchirés. Ils sont souvent malades, mais les médicaments sont très chers. Les vols sont l’unique source de survie.
I ragazzi di strada. Li incontro ogni giorno durante i miei frequenti soggiorni a Bangui (l’ultimo del 10-24 giugno e il prossimo 25 agosto-3 settembre 2006). “Ho fame” è il loro buongiorno. “Non ho scarpe” e mi mostrano i loro piedi nudi. I loro vestiti sono strappati. Sono spesso malati, ma le medicine sono molto care. I furti sono l’unico modo per sopravvivere.
En République Centrafricaine, et aussi dans beaucoup d’autres pays en développement, même l’école publique est payante. Pour cette raison, souvent les parents envoient à l’école seulement les enfants qui sont les plus doués.
In Repubblica Centrafricana, e anche in molti altri paesi in via di sviluppo, anche la scuola pubblica si paga. Per questa ragione, spesso i genitori mandano a scuola solo i bambini più dotati.
Ceux qui sont moins capables de suivre les études restent exclus, quittent souvent la famille et restent dans la rue jour et nuit. Ils cherchent de la nourriture parmi les ordures des hôtels, ce qui a de graves conséquences sur leur santé. Pour aider au moins certains de ces garçons qui vivent en marge de la société, j’ai élaboré un projet qui a du succès. A Bangui, le sol est très fertile grâce aux pluies abondantes. Certaines plantes peuvent croître jusqu’à cinq ou six mètres. De ces plantes tombent ensuite des graines précieuses, que personne ne ramasse, parce qu’on ne sait pas apprécier leur valeur. Pourtant, de ces graines poussent les arbres qui fournissent du bois, précieux comme le pétrole. La majorité de foyers, en effet, utilise le bois qu’on apporte dans la ville à la main, en parcourant de longs kilomètres. J’ai invité les garçons à ramasser des graines et je leur donne, en échange, des sommes d’argent. Au lieu de me dire qu’ils ont faim, il m’apportent maintenant des sacs de graines, peuvent s’acheter de la nourriture et apprécient la valeur des graines et des arbres.
Quelli che sono meno adatti a seguire gli studi restano esclusi, lasciano spesso la famiglia e rimangono per strada giorno e notte. Cercano da mangiare tra i rifiuti degli hotel, e questo comporta gravi conseguenze per la loro salute. Per aiutare almeno un po’ di questi giovani che vivono ai margini della società, ho elaborato un progetto che ha avuto successo. A Bangui, il terreno è molto fertile grazie alle piogge abbondanti. Alcune piante possono crescere fino a 5 o 6 metri. Da queste piante cadono semi preziosi, che nessuno raccoglie, perché non si conosce il loro valore. Da questi semi nascono gli alberi che forniscono legna, preziosa come il petrolio. La maggior parte delle famiglie infatti utilizza il legno che si porta a braccia in città, percorrendo chilometri e chilometri a piedi. Ho invitato i ragazzi a raccogliere i semi e in cambio di denaro. Invece di dirmi che hanno fame, mi hanno portato subito sacchi di semi, così possono comprarsi da mangiare e apprezzare il valore dei semi e degli alberi.
Dans la capitale, à Bangui, notre mission s’étend sur une surface de 111 hectares. Sur cette surface, on a une plantation avec 14 000 palmiers à huile et des milliers d’autres arbres fruitiers. Le long du périmètre de la plantation, qui mesure 5 km, nous sommes en train de créer une haie épaisse (6 mètres). On a déjà planté 1.000.000 d’arbres. Nous en planterons encore, pour créer une clôture qui nous protégera contre les voleurs et nous servira, en même temps, comme source de bois à feu.
Nella capitale, a Bangui, la nostra missione si estende su una superficie di 111 ettari. Su questa superficie, c’è una piantagione di 14mila palme da olio e migliaia di altri alberi da frutta. Lungo il perimetro della piantagione, che misura 5 km, stiamo creando una fitta siepe (6 metri). Sono già stati piantati un milione di alberi. Ne pianteremo ancora, per creare una barriera che ci protegga dai ladri e ci servirà, allo stesso tempo, come risorsa per la legna da bruciare.
Avec la coopération des „garçons de la rue“ on a récolté plus de 20 millions de graines. Des petites plantes ont été mises dans les sachets en plastique. Des autres seront plantés directement. Le cout du projet, à la fin de l’été serà d’environ € 30 000.
Con l’aiuto dei “ragazzi di strada” abbiamo raccolto più di 20 milioni di semi. Piccole piante sono state messe nei sacchetti di plastica. Altre saranno piantate direttamente. Il costo del progetto, alla fine dell’estate, sarà di circa 30mila euro.
100 jeunes garçons ont travaillé en juillet et en août et travailleront jusques au mois d’Octobre pour un salaire de €50 par mois. Cela fera donc € 20 000. Pour les sachets en plastique, € 6 000 . Pour les outils de travail et d’autres choses, les frais seront d’environ € 4 000.
Cento giovani ragazzi hanno lavorato a luglio e agosto, e lavoreranno fino a ottobre per una paga di 50 euro al mese. Dunque verranno 20mila euro. Per i sacchetti di plastica, 6mila euro. Per i mezzi di lavoro e altre cose, più o meno 4mila euro.
L’Enfant Jésus récompensera ceux qui aident les pauvres. Avec les garçons de Bangui, je vous serai reconnaissant pour toute contribution.
Il Bambin Gesù ricompenserà coloro che aiutano i poveri. Insieme ai ragazzi di Bangui, vi sarò riconoscente per tutti i vostri contributi.
P. Anastasio Roggero